Nos recherches ont été menées au Laboratoire Sports & Sciences - Jacques Rogge de l'Université de Gand, l'une des 10 meilleures universités de sciences du sport au monde.

L’étude a évalué l’impact du RVE sur la performance et la récupération des coureurs. Vingt-cinq participants physiquement actifs, âgés de 18 à 27 ans et avec une fréquence d'entraînement de 2 à 3 fois par semaine, ont participé. Ils ont effectué des séances de course identiques dans cinq conditions de compression différentes : quatre avec des shorts de compression RVE différents et un avec des shorts amples (CONTROL).

Les résultats ont montré un effet positif significatif sur la récupération et les performances sportives, confirmant son efficacité pour améliorer l’endurance et réduire la fatigue.

Des recherches indépendantes ont montré que les niveaux de CK (créatine kinase) ont considérablement diminué chez les athlètes utilisant RVE Compression. Les échantillons de sang montrent une réduction moyenne de 20 % des niveaux de CK à 24 et 48 heures, dépassant de 7 % le concurrent de compression le plus proche (niveau A).

La CK est une enzyme libérée par les tissus musculaires endommagés et est souvent utilisée comme marqueur des lésions musculaires. Des niveaux élevés de CK dans les échantillons de sang indiquent une dégradation musculaire, il est donc crucial de maintenir ces niveaux aussi bas que possible. La compression RVE permet aux athlètes de maintenir leur programme d’entraînement intense tout en minimisant le risque de lésions musculaires et en accélérant le processus de récupération.

Au moyen de tests objectifs utilisant une échelle subjective (0-10), l'effet de la compression RVE sur la fatigue musculaire et les courbatures à apparition retardée (DOMS) a été déterminé. Les résultats ont montré une tendance à la réduction des DOMS après 24 et 48 heures.

Les DOMS sont un marqueur subjectif (évalué sur une échelle de 1 à 10) permettant de mesurer la douleur et la raideur musculaires des heures ou des jours après un exercice inhabituel ou intense. Les douleurs musculaires sont plus visibles entre 24 et 72 heures après l’exercice et peuvent être soulagées avec la bonne quantité de compression.

Des tests supplémentaires ont été effectués à des vitesses de 10 km/h, 12 km/h et à haute intensité. Les résultats ont montré une amélioration moyenne de l'économie de fonctionnement de 5 %, surpassant le concurrent le plus proche (niveau A) de 3,5 %. De plus, une tendance vers des niveaux d’effort perçu (EEP) significativement plus faibles a été observée au cours de ces tests.

L'économie de course mesure l'efficacité énergétique d'un coureur lorsqu'il court à un rythme aérobie, exprimée en ml O2/(km.kg). Les coureurs qui consomment moins d’oxygène à une vitesse donnée ont une meilleure économie de course.

Le taux d’effort perçu (RPE) a été mesuré à l’aide de l’échelle de Borg, qui va de 6 (aucun effort) à 20 (effort maximal) et indique l’intensité de l’activité physique.